Astuces Sophro colère

La colère, malgré son utilité, peut parfois mener à des réactions ou des actions que l’on regrette. Enfant comme parent, la vie quotidienne nous apporte son lot de contrariété et de confit.

Voici 3 astuces pour vous aider à comprendre et accueillir cette émotion, et ainsi en faire une alliée.

Parents, souvenez vous que les enfants apprennent beaucoup par mimétisme. Alors n’hésitez pas à montrer l’exemple!

Le cri muet

Inspirer lentement le maximum d’air.

Retenir sa respiration et hurler de toutes ses forces, mais sans bruit !

Souffler en relâchant les muscles.

Recommencer au moins 3x

Se défouler

Pour évacuer l’énergie de la colère, et sortir éventuellement d’une crise, effectuer un « défoulement physique » est un moyen efficace.

  1. Se défouler (taper de toutes ses forces) sur un coussin.

2. Hurler dans un petit sac, puis fermer le sac, le jeter par terre de toutes ses forces

3. Prendre une feuille de papier – écrire dessiner gribouiller sa colère dessus – Froisser la feuille et la jeter contre un mur en soufflant.

4. Aller courir ou même marcher

Chercher le besoin

Réfléchir au message de la colère.

« Je suis en colère car J’AI besoin de… » (et non j’ai besoin que tu…)

Chercher ensuite une façon de combler ce besoin, qui permette de sortir du conflit et de la colère.

La colère, cette émotion malaimée

Cette émotion que l’on traverse régulièrement, et parfois on va la garder enfouie quelque part et parfois la faire exploser sans prévenir. Souvent on ne l’aime pas car elle est synonyme de perte de contrôle, de conflit, parfois de violence (physique ou verbale).

Mais qui est-elle ? Et à quoi sert-elle ?

Colère, qui es-tu ?

La colère fait partie des émotions de base, elle est une énergie qui nous permet de passer à l’action. Elle fait partie de ces guides qui nous accompagnent tous les jours et nous permettent d’ajuster nos actions à nos envies.

La colère peut être une énergie vraiment puissante et parfois on ne sait pas trop comment l’accueillir.

Les réactions que l’on observe fréquemment vont être de « ravaler sa colère » ou de la laisser  « exploser vers l’autre » et bien souvent dans les deux cas cela mène vers des regrets.

Mais alors Colère, à quoi sers tu ?

La colère permet de s’affirmer, elle aide à ne pas se laisser faire. Bien souvent derrière la colère il y a un sentiment d’injustice. La colère alerte d’un dépassement d’une de nos limites. Elle ramène donc aux valeurs qui sont importantes pour nous et qui ont été touchées.

Mais bien souvent elle est mal comprise. Et que se passe-t-il ?

  • Soit elle prend le contrôle et explose. Une guerre de « j’ai raison, tu as tort » débute. C’est alors un conflit stérile qui se joue.
  • Soit on la fait taire de force, on se rabaisse. Mais elle ne disparaitra pas pour autant, elle s’accumule pour plus tard, si bien qu’un jour elle ex/implosera. Et ainsi retour au premier point.

Dans les deux cas nous basculons dans le regret, et la perte de confiance en soi.

Hors l’intérêt des émotions est justement de nous permettre de sortir de situations perçues désagréables (besoins non comblés) pour aller vers des émotions agréables (besoins comblés).

Ainsi la colère, dès lors que l’on apprend à la décoder, permet d’ouvrir des dialogues, d’aller dans des conflits  pacifiques. Ces confrontations où les deux parties ressortent plus grandes, dans un soucis de collaboration et non  plus d’affrontement. S’affirmer ne veut pas dire se placer au dessus de l’autre, grâce à une colère comprise on peut s’affirmer au même niveau que l’autre. Dans ces cas, la colère ne mène plus vers le regret mais vers la joie et la confiance en soi.

La sophrologie permet d’aider à comprendre et accueillir sa colère et celle des autres.
Prenez rendez vous : severine.faurel@labulledesemotions.com

Quelle émotion guide nos décisions et nos actions ? Un réel enjeu de société !

Notre cerveau est câblé pour fuir le danger et aller vers le plaisir. Mais nos décisions et actions sont -elles le résultat de cette peur du danger ou de cette volonté de plaisir?
Agissons nous par peur Ou par plaisir/amour?

Si nous revenons au basique, pour vivre, nous avons des besoins primaires. Physiquement il s’agit de l’alimentation, l’hydratation, le sommeil et la respiration.

Parmi ces besoins, le plus vital est la respiration, car si nous pouvons rester sans boire ou dormir quelques jours, sans manger quelques semaines, nous ne pouvons pas rester sans respirer plus de quelques secondes (voire quelques minutes pour les plus initiés). L’oxygénation est donc primordiale et permet de nourrir nos muscles et également notre cerveau. Cela nous permet de combler notre besoin psychique le plus important, le besoin d’amour !

Depuis tout petit, en fonction des émotions que nous vivons, notre cerveau va traduire les évènements et les classer en deux catégories : Les émotions de joie, de plaisir, vont aller tout droit dans la colonne « Bon pour moi »  et les émotions de peur, de douleur vont tomber dans la colonne « Mauvais pour moi ». Tout ce qui appartient à la deuxième catégorie sera inconsciemment considéré comme « à fuir ».

Notre cerveau va donc naturellement fuir la douleur pour aller vers le plaisir, dans cet ordre là. C’est-à-dire que nous allons inconsciemment donner priorité à nos émotions de peur avant de pouvoir s’occuper de nos émotions de plaisir. C’est là une question de survie, nous devons d’abord répondre à notre besoin de sécurité.

Dans notre société actuelle, par rapport au temps de la préhistoire, les peurs ont évoluées et aujourd’hui nous n’avons plus cette peur de se faire dévorer par une bête sauvage par exemple. En revanche les mécanismes inconscients de notre cerveau sont toujours là.

Notre vie est donc contrebalancée par deux intentions de base. D’une part l’intention guidée par la peur, pour simplement fuir la douleur et d’autre part  l’intention dirigée par l’amour (en opposition à la peur), qui nous permet d’aller vers le plaisir.

La société depuis toujours évolue sur une base de peur. La plupart de nos actions sont dirigées par cette émotion. Par exemple, si nous respectons la loi parce que nous redoutons  une contravention ou une peine de prison, et non pour le mieux vivre ensemble, nous agissons donc par la peur. Ce mécanisme, basé sur les principes de punition et de récompense, débute dès l’enfance. En effet, nous apprenons à nos enfants à respecter l’autorité non pas pour le mieux vivre ensemble mais par la peur d’une punition. Une fois adulte nous continuons dans ce fonctionnement.

Posons-nous la question dans nos actions, quelle est notre réelle intention initiale?

Est-ce dirigé par la peur (peur d’être jugé, peur d’une punition, peur d’un conflit) ?  Si c’est le cas, nous sommes dans une logique de prendre (recherche d’amour, recherche de considération, recherche de respect…)

Que se passe t- il si derrière nos actions il y a une intention d’amour ?

Alors nous sommes dans une logique de don inconditionnel : « qu’est ce que je pourrais apporter à cette situation ? »

Lorsque nos actions sont conduites par une intention d’amour, nous cherchons comment contribuer à soi, à la société, comment construire et avancer.

Il y a beaucoup de personnes qui pensent donner mais qui sont inconsciemment guidées par la peur, une peur d’être rejeté par exemple. Ainsi le don n’est pas dirigé par l’amour, il n’est pas inconditionnel. Il y a une attente en retour, une attente implicite, qui pourra générer une déception. Si nous avons tout à donner, donc un don inconditionnel, alors nous n’avons rien à perdre.

Par exemple, aujourd’hui plus que jamais, la situation de notre planète, de l’environnement, est préoccupante. Beaucoup de personnes se mobilisent pour améliorer cette situation. En revanche cette mobilisation est parfois initiée par la peur, une peur d’un effondrement de la société, de la planète par exemple. Tant que ces actions ne seront pas menées avec une intention d’amour, une intention pour la planète, avec une simple volonté de protéger et de sauvegarder la nature, les résultats de ces actions seront à coté de ceux espérés et risqueront de déboucher sur des conflits.

Dans l’éducation des enfants, les parents posent également des règles pour permettre aux enfants d’apprendre à grandir, à vivre en société. La plupart des conflits avec les enfants éclatent quand les parents ont des intentions de peur et non d’amour inconditionnel.

Marshall Rosenberg, fondateur de la communication non violente, disait au sujet de l’éducation des enfants « Connection before education » « La connexion avant l’éducation ». En étant dans l’amour de l’autre, qui peut se traduire dans l’acceptation de l’autre dans son entièreté,  les relations en sont grandement apaisées. Cela n’est possible que si nous sommes d’abord dans l’amour inconditionnel envers soi, sans avoir aucune attente de son enfant ou de la société en retour.

Si nous avons suffisamment d’amour envers nous même, nous n’avons plus besoin d’attendre, de chercher l’amour, l’acceptation de l’autre. Il n’est pas question d’isolement dans ce propos, car l’Être humain est bien un Être de relation. Mais il reste alors le don de soi : que pouvons-nous apporter aux autres, à la société ? Comment pouvons-nous contribuer, selon nos valeurs ?

L’idée n’est pas d’aller vers un monde tout beau tout rose, car nous n’avons pas tous la même définition de ce qui est beau et tout le monde n’aime pas le rose. En revanche, si nous étions guidés par l’amour, alors les conflits seraient sources d’enrichissement et non de violence, les désaccords amèneraient une réflexion, un apprentissage nouveau et non une rupture, et l’irrespect deviendrait le respect.

Alors posez-vous la question, quel sont vos intentions dans vos actions ?

Lorsque vous devez prendre une décision, prenez le temps de découvrir votre intention et quel est son guide, la peur ou l’amour ?

Nos intentions sont réellement des enjeux de paix sociale. En régissant nos actions par une intention d’amour et non de peur, nous serons sur le chemin d’une paix avec soi, et par extension d’une paix sociale.

Comment la sophrologie peut faciliter la vie des adolescents ?

L’adolescence est une phase de vie qui permet de passer de l’enfance à l’âge adulte. L’OMS, (Organisme Mondiale de la Santé) définit l’adolescence comme « une période de transition critique dans la vie et [qui] se caractérise par un rythme important de croissance et de changements »

Effectivement les changements sont nombreux et
cruciaux dans le développement de l’être, sur le domaine physique et psychique.

Évolution physique :

Le changement hormonal, appelé puberté, avec une
sécrétion plus importante de testostérone pour les garçons, et d’œstrogène pour
les filles, implique une transformation physique vers le corps d’adulte.

Les garçons se confrontent à :

  • Changement de leur voix
  • Élargissement des épaules et du torse
  • Modification de la pilosité
  • Développement des organes génitaux

Et les filles :

  • Développement de la poitrine
  • Élargissement des hanches
  • Début des menstruations

Ces changements physiques sont importants et
rapides. Il peut être préoccupant pour l’adolescent de voir son corps évoluer,
sans avoir de contrôle dessus. Le temps d’adaptation est court et cela peut
être anxiogène.

Évolution psychique :

Les réflexions des adolescents deviennent également
plus complexes et commence alors la recherche d’indépendance et de sens.

Les questionnements pour tenter de comprendre le
monde, la société et comment ils comptent y contribuer sont inconsciemment
initiés par cette volonté d’indépendance.

Ce bouleversement psychologique va générer des
confusions chez l’adolescent, alternant entre une recherche d’indépendance,
souvent avec un rejet de l’adulte et de l’autorité, et un besoin de sécurité
matérielle et affective qui peut venir de ces mêmes adultes.

Il demande donc à être considéré et écouté tel un
adulte tout en se sentant protégé et accompagné dans cette évolution, comme un
enfant.

Ce changement va générer des états émotionnels
forts, qui peuvent être surprenants chez l’adolescent. Il sera difficile pour
lui de les comprendre et donc de  les
accueillir. Une incompréhension peut aussi se manifester de la part des
parents, qui voient leur enfant grandir. 
C’est une étape qu’ils doivent surmonter également. Les conflits peuvent
devenir plus fréquents.

Les amis sont alors des alliés importants, qui permettent
de mieux se comprendre et d’apporter un soutien. Les relations amicales
prennent une grande place dans la vie des adolescents et deviennent une
priorité. En revanche elles s’accompagnent d’une pression supplémentaire pour
se faire intégrer. Car si la communauté est importante pour se développer en
sécurité, elle demande aussi de respecter certains codes et de partager
certaines valeurs, qui diffèrent selon les groupes. Il est alors essentiel pour
l’adolescent de répondre à ces codes, même si cela n’est pas toujours en ligne
avec ses propres valeurs.

Ces modifications subies sont énergivores et nécessites
de nombreuses heures de sommeil pour l’adolescent, parfois difficiles à
intégrer dans le rythme de vie que nous impose la société. La fatigue est donc
fréquente et peut compliquer l’acceptation de tous ces bouleversements.

Une période
difficile

La période confuse que traverse la planète, est
source d’anxiété et de stress pour la plupart d’entre nous. Les sociétés se
trouvent face à l’inconnu, l’incertitude. La quête de sens est plus grande et
plus difficile que jamais.

Cela remet en question la solidité du socle sur lequel
nos adolescents s’appuient pour évoluer et devenir adulte. La société est en
mouvement, il faut inventer une nouvelle façon de vivre, de s’exprimer, de se
rapprocher. Cela fragilise un peu plus les repères dont les jeunes ont besoin
pour se construire. Leurs zones de confort, déjà peu « confortables »,
sont réduites. L’atteinte de la paix intérieure est ainsi plus complexe.

Les 6 raisons pour l’adolescent de faire de la sophrologie :

  • Travail sur la confiance en soi

La confiance en soi permettra à l’adolescent d’évoluer durant cette phase de façon plus sereine avec un sentiment de sécurité. Il pourra alors se détacher plus facilement de l’adulte, oser des expériences et sortir de sa zone de confort. Il pourra alors capitaliser sur son expérience et évoluer vers le monde des adultes naturellement.

  • Se connecter à son identité

Il n’est pas facile de se faire confiance lorsque l’on ne sait pas qui on est, et donc à qui on fait confiance.  Le travail sur l’identité est important pour avoir des « fondations solides ».

« Qui je suis ? » C’est une question que l’on peut se poser toute sa vie. L’adolescent a besoin d’un repère  pour savoir s’il est sur le bon chemin, un chemin qui correspond à ses valeurs et ses croyances.

  • Gestion du stress lié aux examens

Que ce soit un examen, une compétition, une audition, les sources de stress sont diverses et nombreuses dans la vie des adolescents. Savoir reconnaitre le stress, avoir des outils pour l’évacuer, permettent d’avancer dans le quotidien en se sentant plus libre. Une vision plus objective des évènements amènera à traverser les différentes épreuves avec plus de facilité et de légèreté.

  • Gérer les changements physiques

Le corps en rapide évolution est lui aussi générateur de stress. Un travail sur la compréhension de ces changements va permettre de se rendre disponible pour se mettre à l’écoute des différentes sensations et ressentis. L’acceptation des différentes étapes d’évolution corporelle sera alors plus naturelle et plus fluide.

  • Reconnaitre et comprendre ses émotions

Tout comme son corps, les émotions vont aussi être bouleversées. Et se placer à l’écoute des différentes angoisses, ou inquiétude, tristesse ou colère, permet d’évacuer et de trouver des états de calme et de bien-être. Gérer ses émotions permet d’accepter les différents états d’être, et de mieux vivre avec.

  • Améliorer le sommeil et augmenter son énergie

Tous ces changements nécessitent de l’énergie d’évolution
et de l’énergie d’adaptation. Le sommeil est donc primordial pour traverser l’adolescence.
Il est donc essentiel que les nuits soient réparatrices. Travailler sur
l’optimisation des dépenses d’énergie dans des actions dites
utiles, permettra également d’être plus efficient dans son quotidien.

Je dois … Il faut… Des paroles sources de conflit interne

Enfant, lorsque nous apprenons à parler, notre langage se trouve au mode conscient. Une fois notre langage devenu un automatisme, il évolue vers l’inconscient. Nos mots, reflètent alors notre façon de pensée et de vivre. C’est notre réalité que nous exprimons par nos mots.

Nous avons tous notre propre « carte du monde » que nous construisons grâce à nos expériences, nos rencontres, nos actions, nos sentiments et nos émotions vécues. Nous avons ainsi chacun une carte différente, qui reflète notre représentation unique du monde. C’est à travers cette vision, que nous vivons et également que nous nous exprimons.

« Je dois appeler le médecin », « Il faut que je prépare le repas»,« Je dois ranger la maison », « Il faut que j’aille rendre visite à ma famille ». Toutes ces phrases quotidiennes, qui semblent inoffensives, ont un réel impact sur nos vies. Elles évoquent la contrainte.

Ces formulations nous déresponsabilisent face à nos actions. On se cache derrière les obligations, les contraintes que l’on s’impose.

Mais pourquoi est ce que nous utilisons ces mots ?

Car cette façon de s’exprimer nous permet d’alléger la charge mentale.

Prendre des décisions en permanence est usant, fatiguant. Faire des choix encombre notre réflexion. Utiliser le verbe « devoir » ou « falloir » nous permet de ne pas assumer la charge de la décision. Cela a un coté léger qui permet de rester dans sa zone de confort.

Les conséquences de ce langage

Si l’on remplace les « je » par des « tu », quelle serait votre réaction ?

« Tu dois appeler le médecin », « Il faut que tu prépares le repas», « Tu dois ranger la maison », « Il faut que tu ailles rendre visite à ta famille ».

Lorsqu’une personne entre en exigence avec nous, il n’y a que trois réactions possibles :

  • La rébellion : La personne va simplement rejeter l’exigence.
  • La soumission : La personne exécute l’exigence à contre cœur.
  • La soumission puis la rébellion : La personne exécute l’exigence à contre cœur et sabote le résultat.

Un exemple que vous avez pu vivre en tant que parent ou enfant :«Il faut que tu fasses tes devoirs »

3 possibilités de réponses :

  • La rébellion = l’enfant ne fait pas ses devoirs et la relation parent / enfant en pâti.
  • La soumission = l’enfant est contraint de faire ses devoirs, ils seront fait mais la relation parent / enfant en pâti.
  • La soumission puis la rébellion = l’enfant fait ses devoirs, contraint. Les devoirs ne seront pas correctement fait et la relation parent/enfant en pâti.

Dans ces trois situations, quelque soit le résultat, la relation entre ces deux personnes est impactée. Nous parlons là de micro-blessures, mais en s’accumulant elles peuvent avoir un réel impact dans la relation. Bien évidement, parfois nous ne trouvons pas d’autres solutions que d’être en exigence avec nos enfants dans leur éducation. Mais en ayant conscience de l’impact que cela peut avoir, nous agissons naturellement de manière différente.

Avec ces formules de « je dois », « il faut » nous sommes simplement en exigence avec nous-mêmes. C’est alors notre relation avec nous-mêmes qui en pâti. Ces formules aux apparences innocentes empêchent simplement de prendre soin de soi et de la relation avec soi même. L’exigence implique un enlèvement de nos choix.

En prenant conscience de ce phénomène, il est possible de transformer ces pensées en se reconnectant au pourquoi « on doit » ou « il faut ».

A vous de jouer !

Prenez une feuille de papier et notez dessus les « Je dois » « Il faut » de votre quotidien. Ecrivez ensuite la même phrase en commençant par « Je choisis de…. car j’ai besoin de… »

Par exemple :

« Je dois ranger la maison » peut devenir «  Je choisis de ranger la maison car j’ai besoin de propreté et de clarté dans mon foyer »

« Il faut que je rende visite à ma famille » peut devenir « Je choisis de rendre visite à ma famille car j’ai besoin de partager des moments et de me connecter à ma famille »

Ainsi on récupère la responsabilité de nos choix et de nos actions. En passant du « je dois » à « je choisis », on peut aisément comprendre la différence d’état d’esprit, lorsque nous entrons en action. Remettre en perspective le « pourquoi » on choisit telle ou telle action, nous permet d’entrer dans une dynamique plus positive. Conscientiser nos besoins et agir en conséquence nous permet de nous aligner avec nos valeurs et nos croyances.

Revenir à nos besoins, permet de mettre en place des « stratégies d’actions» en cohérence avec notre identité. Car en faisant cet exercice vous trouverez peut être des « je dois », « il faut », que vous transformerez en « je choisis de ne plus faire…. car j’ai besoin de…»

Par exemple : « Je dois cuisiner tous les soirs » pourrait devenir « je choisis de ne plus cuisiner tous les soirs et de m’organiser différemment. Je choisis de jouer avec mes enfant car j’ai besoin de partager des moments avec eux »

Remplacez tous les « je dois », « il faut » de vos pensées par des « je choisis … car j’ai besoin de… ».  Faites passer vos exigences à des choix.